La situation de la France en ce qui concerne le chômage
Le chômage est en forte augmentation depuis une trentaine d’année. Le nombre de chômeurs est passé de 500000 en 1974 à plus de 3 millions de personnes en 2013. Pour être considéré comme chômeur, le bureau international de travail (BIT) définit trois conditions : être sans emploi, rechercher activement un emploi et être disponible pour travailler. Le taux de chômage se calcule en faisant le nombre de chômeurs divisé par la population active fois 100.
Dans les années 70, deux chômeurs sur trois étaient des chômeuses. En 1981, le cap des deux millions de chômeurs est dépassé. Jusque-là le chômage touchait surtout les ouvriers peu qualifiés, désormais les cadres aussi sont touchés. Il ne suffit plus d’avoir un diplôme pour rester à l’abri du chômage. Dorénavant, le travailleur a intérêt à se former toute la vie s’il veut rester adapté au marché du travail.
Dans les années 90, le chômage des jeunes explose. Il touche davantage les femmes de moins de 24 ans. Actuellement le chômage des jeunes représente 24% de la population active. Avant le milieu des années 1970, un chômeur sur quatre était encore au chômage au bout d’un an, de nos jours cette proportion est passée de un chômeur sur deux. Le chômage de longue durée (plus d’un an) touche principalement les séniors. C’est-à-dire les personnes de plus de 50 ans. La crise, le manque de mobilité et une formation inadaptée sont les causes d’une telle situation. Pourquoi aucun gouvernement n’arrive-t-il à enrayer la courbe du chômage ?
Actuellement, les offres de travail ne correspondent pas aux compétences et aux qualifications demandées par les entreprises. Certaines entreprises n’arrivent pas à recruter de la main d’œuvre qualifiée (restauration, bâtiment…). La reconversion de certains chômeurs, une