la societe de consommation
La mondialisation et le système capitaliste ont profondément bouleversé le mode de vie de la population mondiale qui s’est traduit notamment par l’avènement d’une société de consommation. Cette «société de consommation » tend à être de plus en plus remise en question. Le fait de se pencher sur cette société de consommation permet de mieux analyser les pratiques sociales des individus à travers leur consommation, mais surtout les modalités d’échange et d’appropriation qui en résultent. Nous pouvons donc alors nous demander si la société de consommation n’est pas devenue un phénomène social ?
Dans un premier temps, nous pouvons nous rendre compte que dans la société contemporaine, les relations sociales deviennent structurées par un nouvel élément : la consommation de masse. Dans cette approche, développée par Baudrillard, la consommation n’est plus pour chaque individu le moyen de satisfaire ses besoins, mais plutôt de se différencier. C’est pour cela que la société cherche à empêcher tout changement social et toute alternative de vie, afin d’assurer la pérennité de sa logique de productivité par et pour la domination. La société agit donc dans le maintien des besoins, définit par Marcuse comme de « faux besoins », en standardisant les pensées et les modes de vie. Ce sont donc des besoins imposés à l’individu par les intérêts sociaux. Dans cette logique la fonction de consommation n’est ni de satisfaire des besoins ni de procurer du plaisir au consommateur. Elle est de servir de débouché au système productif. Nous pouvons donc voir ici que la société de consommation telle qu’elle est à l’heure actuelle est vivement critiquée tant dans les pratiques de consommation, que dans les moyens mise en œuvre pour y arriver. Néanmoins, nous pouvons voir que la société de