La sociologie de l’art
Référence : La sociologie de l’art Nathalie Heinich La découverte « Repères » 2001
Charles Lalo : « on n’admire pas la Vénus de Milo parce qu’elle est belle, mais elle est belle parce qu’on l’admire »
Introduction
- pb : rare car qu’est-ce que l’art ? faut délimiter le champ… proche de l’histoire de l’art ou de l’esthétique champ d’analyse vaste peu abordé aux origines de la socio pb de méthode
- ex Georg Simmel : 1925 La tragédie de la culture et autres essais but : Mettre en évidence le conditionnement social de l’art et l’influence des visions du monde sur les oeuvres ex : goût pour la symétrie, les lignes : lié formes de gouvernements autoritaires, totalitaires ; asymétrie, courbe : formes libérales de l’état de l’individualisme
- Erwin Panofsky : la perspective comme forme symbolique 1932 (préface Bourdieu)
la perspective (Renaissance) : matérialisation d’une philosophie de l’espace, renvoyant à une philosophie des relations au monde ; elle ne correspond pas une restitution fidèle de la vision "naturelle" de l'homme mais qu'elle est une construction symbolique de l'espace représenté.
- fin des valeurs symboliques et religieuses qui étaient à l’œuvre dans la peinture avant : art devient une science avec ses lois et ses règles mathématiques : mais derrière, vision du monde (centrale et linéaire, point de vue unique)
3 niveaux d’analyse : - iconique : la dimension proprement plastique - iconographique : les conventions picturales permettant son identification - iconologique : la vision du monde sous tendue par l’image
- relation d’interdépendance entre le niveau général d’une « culture » et celui particulier d’une oeuvre ;
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L'Ecole d'Athènes - Raphaël, vers 1510
Fresque mesurant environ 7,7 m à la base - Musée du Vatican
I L’« esthétique sociologique » : l’art ET la société (début 20ème)
- premier courant, assez ancien, mais novateur
- quel est