La souveraineté de la France
« La démocratie implique que le peuple participe à l'exercice du pouvoir». C'est ce qu'énonce l'article 3 de la Constitution de la Cinquième République du 4 octobre 1958.
Le thème abordé par cet article est la souveraineté. La souveraineté, au sens initial, est le caractère suprême du pouvoir étatique. C'est le fondement juridique du pouvoir. La constitution définit les principes fondamentaux de la souveraineté. Elle rappel entre autre qu'elle est une et indivisible à la différence de l'organisation fédéral de l'état qui fait coexister en son sein plusieurs entités souveraines. On peut diserner deux types de souveraineté : la souveraineté populaire et la souveraineté nationale. La souveraineté nationale est la souveraineté dont le titulaire est la nation. C'est une conception consacrée par la Révolution de 1789 dans le but de restreindre le rôle du citoyen, mal préparé à la vie politique. A l'inverse, la souveraineté populaire est la souveraineté dont le titulaire est le peuple, chaque citoyen détient une partie du pouvoir. On peut observer ce type de souveraineté à travers le " Contrat social " de Jean Jacques Rousseau (1762). La souveraineté populaire sera rejeter au XIXème siècle au profit de la souveraineté nationale. On peut donc voir que la souveraineté englobe plusieurs sens selon les auteurs, leurs visions mais aussi selon l’époque car au fil du temps la définition à évolué : le terme de souveraineté n’a pas toujours été employé de manière uniforme.
Pour certains, la souveraineté est le caractére suprême de l'Etat. Pour d'autres ce sont les hommes qui sont titulaires de la souveraineté et c'est eux-mêmes qui doivent l'exercer. En France, à de nombreuses périodes, la question de la souveraineté a été au centre des débats. On pourra retenir pour les grandes dates 1789 ou elle réside dans la nation. Ou encore 1958 ou elle a changé et ou elle a appartenu au peuple. Le mot souveraineté a revêtu