La stratégie ESSILOR
Un modèle incassable ?
1
SOMMAIRE
1. Le marché de l’optique ophtalmique
1.1. Un marché d’avenir
1.2. Matériaux : vers de nouveaux standards
1.3. Les parties prenantes du secteur
2. Le groupe Essilor
2.1. Le groupe en chiffres
2.2. Une couverture totale
2.3. Une stratégie fondée sur l’innovation
2.4. Belle visibilité à long terme
Travail à effectuer
Annexes
Annexe 1 – Exercice 2008 d’ESSILOR
Annexe 2 – L’épopée Varilux – LesEchos.fr
Annexe 3 – Exemples de campagnes auprès du grand public
p.3.
3
4
5
p.6
6
7
7
8
p.9
p.10
11
12
13
Annexe 4 - Le Japonais Hoya vient défier Essilor et Carl Zeiss en Europe. Les Echos, n° 19592 du 26 janvier 2006
14
Annexe 5 - Acheter des lunettes de vue sur Internet : un trompe l’œil (Par Gérard Haas, Avocat), nov 2008
15
2
Les données de cette étude sont pour grande partie extraites de deux sites Internet: le site d’Essilor
(http://www.essilor.fr)
et celui de conseil en investissements Investir
(http://www.investir.fr/index.php4?coe_i_id=1849)
Avec 230 millions de verres vendus en 2008, un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros, en progression de 5,7 % (4,6 % à données constantes), et une part de marché de 30 %, deux fois supérieure à celle du numéro deux, l’Allemand Karl Zeiss, Essilor apparaît comme le solide numéro un mondial du marché ophtalmique. Une position certes enviable mais qui ne le met pas à l’abri d’une baisse généralisée de la consommation.
En effet, après deux années exceptionnelles marquées par une progression annuelle de 8
% de ses ventes (à données comparables), largement au-dessus de son rythme historique moyen situé entre 5% et 6%, le groupe a ressenti un coup d’arrêt brutal, notamment aux
Etats-Unis au dernier trimestre 2008. Les facturations globales ont progressé de seulement 2,2% sur cette période et sont même en léger recul au premier trimestre 2009, des évolutions historiquement basses. La direction, qui n’a pas voulu donner de prévisions chiffrées, a même évoqué l’hypothèse