La technique de la fresque
Le principe classique consiste à appliquer des pigments colorés dilués à l'eau sur une paroi enduite d'un mortier frais composé de chaux éteinte. Au moment du séchage, le mortier absorbe les couleurs et fixe ainsi la peinture sur le mur. L'opération se réalise en plusieurs temps. On enduit d'abord le mur d'un mélange appelé l'arriccio et composé de deux tiers de sable fin (ou de stuc) et d'un tiers de chaux. Au moyen d'un poncif (la sinopie), on reporte sur le mur, par la technique du pochoir, les contours du dessin d'ensemble. On divise ensuite la surface à peindre en plusieurs secteurs appelés les giornate (journées) et correspondant chacune à la capacité quotidienne de travail. Chaque matin, on applique un dernier enduit, moins épais, appelé l'intonaco et composé pour moitié de sable et pour moitié de chaux.
On peut alors étendre au-dessus les couleurs tout en ayant préalablement connaissance des modifications qu'elles subiront au contact de la chaux. Les pigments employés sont des terres (chaux séchée, terre de Sienne, cadmium, cobalt, etc.) et des pigments d'origine végétale (chêne ou pins calcinés, etc.). En théorie, lorsque l'enduit est sec à l'issue de la journée, il n'est plus possible d'intervenir sur la peinture, sinon au moyen de la peinture à sec.
Elle est utilisé des l’antiquité. Grand vestiges retrouvé a Pompéi, au MA. Les artistes les plus connu sont Fra Angelico et Giotto. Le renouveau de la fresque n’a pas lieu en Italie mais en France, en effet la France est devenue un pole attractif au niveau de l’art et de son marché. Aux beaux arts est créé un atelier « Fresque » au 19ème siècle.
Un fresquiste a besoin d’un matériel composé de : * Chaux aérienne qui sèche plus lentement permet de peindre sur l’enduit frais * Le sable permet de créer un enduit * La taloche (planche de bois) permet d’aplanir l’enduit. * L’auge * Le