user icon

La terre promise et la maison de dieu

1518 mots 7 pages
Montre plus
I/ La Terre Promise et la Maison de Dieu

Centre de la religion juive dans l'Antiquité, le Temple de Jérusalem connut une histoire mouvementée. Détruit puis reconstruit plusieurs fois, il disparut définitivement en 70 après Jésus Christ, incendié par les légionnaires romains. Mais son souvenir reste encore très présent dans le judaïsme actuel.
L'Histoire des Hébreux nous est essentiellement connue par la Bible.
La Bible est un ensemble de textes sacrés: des épopées, des annales royales, des récits mythologiques, des poèmes, des prières formulées par des prophètes ainsi que des textes juridiques.
Sa rédaction a commencé en 1300 av Jc et a continué dans les siècles suivants. Les 5 premiers livres de la Bible forment la Torah, le texte sacré du judaisme, la religion des Juifs, descendants des Hébreux.
Les rédacteurs se sont appuyés sur des compilations de textes anciens, des archives de diverses origines et de différentes époques, mais probablement pas beaucoup plus vieux que le VII e ou le VIII e siècle avant J.-C.
C'est pourquoi textes de la Bible représentent précieuse source d'info sur les Hébreux (pour le déb de leur Hist, c'est meme la seule source ! ) meme s'il faut utiliser ces textes avec prudence et comparer ce qu'ils nous apprennent avec d'autres textes.

Ils ne cherchaient pas à retrouver l'histoire du peuple hébreu au sens des historiens modernes mais ils voulaient montrer que, depuis l'origine, ce peuple avait noué une alliance avec un Dieu unique et que celui-ci s'était manifesté à travers toutes sortes de signes et d'événements. Il s'agit d'un récit théologique dans lequel les historiens et les archéologues peuvent parfois trouver des informations historiques, surtout pour les périodes postérieures au Xe siècle.

A/ La Terre Promise

La Bible raconte l'histoire des Hébreux depuis l'alliance conclue par Dieu avec Abraham (en langue hébraïque, «père d'une multitude»). Ce chef de clan prospère serait né à Ur, en Chaldée ou Mésopotamie

en relation

  • Hélène AHRWEILER – Nous et les autres, Actes Sud
    1965 mots | 8 pages

    J’avais jadis souligné qu’à travers tous ces aspects historiques, l’identité reste un phénomène unificateur et sécurisant qui tend à éliminer de son champ tout élément perturbateur et se force à devenir, en tant qu’identité du groupe, l’expression d’une culture concrétisée à travers un patrimoine commun, et basée sur des faits-références dont le sens est reconnu par tous ceux qui forment le groupe. Cette culture devient ainsi la norme de vie, sinon de tous, du moins d’une majorité unificatrice et identitairement dominante : elle dicte le modèle d’être et, comme dit Montaigne, «tout ce qui n’est pas de son usage» s’identifie quasi innocemment à la barbarie. Ainsi le « patrimoine culturel » devient quasiment intolérant, et la conscience culturelle de groupe s’érige en barrage pour la compréhension et l’approche de l’autre. Le syndrome de Caïn signale en outre que le fratricide peut se perpétuer dans l’espace de la même culture, ce qui donne une autre dimension à la conscience culturelle personnelle parallèlement et même contradictoirement à celle du groupe. Le « qui suis-je » se différencie de la sorte plus ou moins de ce que « nous sommes » ; ce qui rend l’identité culturelle affaire de chacun et même un….

    montre plus
  • • Nuit et brouillard jean ferrat
    323 mots | 2 pages

    Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers, Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés, Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants, Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent. Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres : Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés. Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre, Ils ne devaient jamais plus revoir un été La fuite monotone et sans hâte du temps, Survivre encore un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir.….

    montre plus
  • Rapport 50 dh maroc
    101134 mots | 405 pages

    Avant-propos «Il nous appartient de faire du Jubilé de l’Indépendance un moment historique privilégié, et de marquer une pause pour évaluer les étapes franchies par notre pays durant un demisiècle, en matière de développement humain, en faisant le point des succès, des difficultés, et des ambitions, et en tirant les enseignements des choix opérés durant cette période historique, et des grands tournants qui l’ont marquée. Notre objectif est de consolider nos choix et orientations d’avenir, clairement et en toute confiance, en soulignant au passage, en toute objectivité, les efforts extraordinaires qui ont été consentis pour mettre le Maroc sur la voie de l’édification de l’Etat moderne. Telle est la plus belle manière d'être fidèle à la mémoire éternelle des artisans de l'indépendance de la patrie ».….

    montre plus
  • Les hébreux/le judaïsme/les chrétiens (chronologie d'une rupture)
    1253 mots | 6 pages

    Les juifs : sortie d'Égypte (-1250) à la destruction du second Temple (+70) : soit environ 1300 ans d'intégration de la foi mosaïque. Le peuple d'Israël devient un seul peuple sur une terre unique; mis en place d'une royauté, construction du Temple à Jérusalem et d'une religion convergente vers ce Temple : le sadducéïsme (les sadducéens deviennent le clergé de la religion juive, ils en sont l'aristocratie temporelle et spirituelle). Le judaïsme : suite aux deux révolte zélotes (celle de 70 et celle de 135), extermination totale du peuple d'Israël. Dispersion et naissance de la diaspora. Les cérémonies du Temple, caractérisées par les sacrifices, furent remplacées par le culte des synagogues caractérisé par la prière et l'étude de la Tora.….

    montre plus
  • Philosophie : y-a-t-il une vérité historique?
    3758 mots | 16 pages

    Y-a-til une vérité historique ? Nous nous interrogeons sur le rapport qu'il peut exister entre l'histoire, en tant que discipline, et la vérité, qui pourrait alors la caractériser. L'histoire est un terme dont la définition est ambigue car ambivalente. Dès lors, elle se réfère non seulement aux évènements historiques en eux-mêmes, mais aussi au récit de ces évènements. En effet, du grec "historia", l'histoire relève d'une recherche, d'une "enquete" de faits qui se sont déroulés précédemment, que ce soit pour un peuple ou une espèce.….

    montre plus
  • Les 3 religions monothéistes et le christianisme
    598 mots | 3 pages

    Ce livre permet aussi de distinguer le bien et le mal. Quant à elle, la talmud (un des livres sacrés du judaïsme), est plutôt une encyclopédie de la religion, une somme théologique et un code législatif moral et religieux. La dernière ressemblance que je relèverais dans ce texte sont les symboles religieux des religions. Pour le judaïsme, c’est une étoile formée de deux triangles. Pour le christianisme, c’est une croix qui représente la croix ou Jésus a été crucifié.….

    montre plus
  • Le droit à l'enfance
    2570 mots | 11 pages

    Ce n’est qu’au début du siècle qu’on le reconnut comme une personne à part entière, différente de l’adulte, avec ses besoins propres nécessitant une protection spéciale. Ce progrès doit beaucoup aux apports de la psychanalyse et des sciences humaines. La reconnaissance de l’enfant comme sujet de droits ne date donc que du XXe siècle, et ces droits sont loin d’être garantis aujourd’hui dans la plupart des pays, notamment ceux en développement où vivent plus de 85% des enfants de la planète. Dans ce combat, la France compte parmi les pays les plus actifs sur le plan national comme international à travers l’action de sa diplomatie et de ses ONG.….

    montre plus
  • Blavla
    465 mots | 2 pages

    Devoir 1A (10 %) Section A [ /50 points] 1. L’objectivité est impossible pour un historien ou une historienne. a) Dites pour quelles raisons. ( /6 points) |Réponse (25 mots)….

    montre plus
  • Lucien de Samosate - Comment faut il écrire l'histoire
    2095 mots | 9 pages

    D’après lui, il y a certains paramètres qui régissent l’art d’être, ou non, un bon historien. Nous pouvons constater que ce texte est clairement satirique, et qu’il n’hésite pas à user de paroles railleuses afin de dénoncer les méthodes de certains « mauvais historiens ». Ecrivant à une époque où le nombre d’auteurs prétendant être des historiens ne cesse de croître, Lucien tente d’expliquer, une fois pour toutes, les conditions sans lesquelles il est impossible de faire un ouvrage historique de bonne qualité.….

    montre plus
  • Repère 3ème
    1187 mots | 5 pages

    La Bible hébraïque est le livre sacré écrit aux IIe et Ier millénaires avant J.-C. Il appartient au Hébreux, qui vivaient en Palestine. IV. Fondation de Marseille par les Phocéens. Vers 600 avant J.-C. V. Archimède.….

    montre plus
  • Descriptif de l'odyssée
    677 mots | 3 pages

    Il semble que l’œuvre la plus ancienne soit L’Iliade. On pense qu’il y a une dimension historique. II. Le texte : son histoire III. La structure Il y a trois grandes parties : *….

    montre plus
  • Rhinocéros
    1968 mots | 8 pages

    Il aurait vécu vers 1800 avant J.C. Moïse aurait vécu vers 1200 av. JC. Les livres de la Bible hébraïque sont rédigés à partir des IXe et VIIIe siècles avant JC. Le Judaïsme est donc la plus ancienne religion monothéiste. Athènes au Ve siècle….

    montre plus
  • Guernica
    436 mots | 2 pages

    Cette œuvre a un intérêt historique puisqu’il n’existe pas, ou peu d’image de cet évènement. Les photos qui nous sont parvenues ont été prises après. Cette œuvre permet d’exprimer la douleur de tout un peuple….

    montre plus
  • Magistere
    446 mots | 2 pages

    * Dans un récit historique, on donne au locuteur des informations sur le moment (quand), les lieux (où), les principaux acteurs (qui) et l’événement (quoi). * Dans un texte historique, le scripteur n’apparait généralement pas, il prend de la distance par rapport à son énoncé (emploi de « il », la nominalisation…) dans ce cas le texte est objectivé (neutre).….

    montre plus
  • Le contrôle de la vie politique sous le second empire
    6569 mots | 27 pages

    Et que dire de C.E.Heineken, cet enfant allemand qui au XVIII° s, avant quatre ans connaissait plusieurs langues et la Torah pour s’éteindre comme une comète à cinq ans. Ils ont pu être longtemps considérés avec admiration mais aussi avec crainte : les savoirs que les vieillards avaient amassés au cours des études de toute une vie ne pouvaient se trouver rassemblés dans le corps d’un enfant. Il faudra attendre les travaux de l’anglais Galton à la fin du XIX°….

    montre plus