La thèse

483 mots 2 pages
La thèse que j’ai l’honneur de présenter devant vous fait suite à d’un parcours semé d’embûches, mais elle est aussi le fruit d’un long travail, et d’un entêtement dans le bonheur qui, comme il est vrai de toute délivrance, ne me laissera pas sans nostalgie. Disons, pour parler comme Moore, que ce travail, au sens noble du terme, aura été « felicific ».
Je voudrais que l’on comprenne que c’est là ma première satisfaction, peut-être la seule. C’est sans doute le moment de demander au jury de pardonner l’abondance de la matière écrite dont, croyez le bien, je ne retire aucune fierté.
*
Ma thèse est née d’une mission de traduction que m’avait confiée les Presses Universitaires de France, et qui portait sur une toute nouvelle édition de Principia Ethica de George Edward Moore, augmentée de quelques inédits. Des professeurs de l’Université d’Angers qui supervisaient les vacations que j’y assurais m’ont plusieurs fois conseillé de commencer une thèse, et Madame le Professeur Jeanne DEVOIZE, alors chef de section d’Anglais et doyenne de l’U.F.R. de Lettres-Langues a bien voulu m’aider à définir un sujet qui associerait une réflexion sur l’éthique et une interrogation sur de possibles limites en littérature.
Etant donné que, pour des raisons familiales, il était exclu de réduire mon temps de travail professionnel, nous avons opté pour un calendrier assez souple, et pour un cahier des charges assez strict ; par exemple, je devais m’abstenir de proposer des articles aux revues, de commencer une autre traduction, ou d’intervenir en colloque. Je suis ainsi devenu Michel Nobody, en quelque sorte !
J’ai donc organisé mes recherches initiales et postérieures selon un schéma peut=être atypique mais sans avoir jamais connu l’isolement. J’ai été accueilli dans un certain nombre d’institutions Bibliothèques Universitaires (Angers, et Nantes), National Library (Londres), Tate Gallery Library (Londres), New York State University Library (Albany, NY), des laboratoires de

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