La tolèrance mutuelle
Tolérer c’est : * accepter l’opinion contraire, * laisser faire ce que l’on pourrait empêcher ou combattre, * c’est renoncer, sans abandonner, à une part de sa force, de son pouvoir…
La tolérance intervient quand la connaissance fait défaut en nous laissant dans le domaine des opinions. Elle fait abstraction du « moi » au bénéfice d’autrui. Elle nous oblige à nous remettre en question en nous laissant entrevoir que ce que nous tenions pour vrai ne l’est sans doute pas plus que la vérité de l’autre. Elle ne peut se concevoir que si l’action ou l’opinion tolérée n’est pas contraire à la règle morale où à la loi.
La tolérance mutuelle, est un principe fondateur de la franc-maçonnerie. Elle est le fruit d’un respect et d’une confiance réciproque entre les frères.
Si l’acceptation de l’autre est de droit, il est généralement recommandé de permettre l’égalité, la liberté d’expression et la fraternité. Se dégage ainsi un espace idéal ou « dans sa quête de vérité, l’initié découvre en loge une volonté de tolérance qui exclut tout dogmatisme, tout sectarisme » et où « l’autorité, démarquée du pouvoir par une différence de statut, s’impose par le savoir, l’attention, l’expérience ».
Pour un Franc-Maçon, la source de la tolérance est dans l’initiation. Car au-delà des idéologies, des opinions, des divergences de vue que peuvent avoir les Francs-Maçons, ils cherchent le chemin de la lumière. Le débat d’idées est pour les Francs-Maçons le fruit d’une tolérance fondée sur le respect et la compréhension mutuels qui découlent de la fraternité initiatique.
La tolérance en Loge, c’est avant tout de travailler librement dans le respect des autres et de soi-même, au rituel et au