La tour de babel
Selon la Bible, les hommes de Babylone ne parlaient auparavant qu'une seule langue et ne formaient qu'un seul peuple. Un jour leur vint à l'idée de construire une tour qui atteindrait les cieux par sa hauteur, et leur permettrait ainsi d'accéder directement au Paradis.
On nomma cette tour la "tour de Babel", "Babel" signifiant "porte du ciel". Mais Dieu, les trouvant trop orgueilleux, les punit en leur faisant parler des langues différentes, si bien que les hommes ne se comprenaient plus. Ils furent alors contraints d'abandonner leur entreprise et se dispersèrent sur la Terre, formant ainsi des peuples étrangers les uns des autres. C'est en référence à ce récit de la Genèse que l'on utilise parfois le terme "tour de Babel" pour parler d'un lieu où règnent le brouhaha et la confusion.
Babel, c'est à la fois une tour et une ville : une entreprise collective d'abord pour se faire un nom, disent les bâtisseurs, pour exister. La Ville est, bibliquement parlant, le lieu que l'homme se créée pour échapper au projet de Dieu (qui est que l'homme vive dans la nature). Elle est donc le lieu de la désobéissance, de la rébellion, et c'est une explication de la volonté de "se faire un nom". L'interprétation de l'épisode de Babel peut relever d'un immense malentendu.
La tour de Babel vue par Pieter Bruegel l’Ancien au XVIème siècle.
Le mythe de la Tour de Babel Selon les traditions judéo-chrétiennes, Nemrod, le "roi-chasseur" régnant sur les descendants de Noé, eut l'idée de construire à Babel (Babylone) une tour assez haute pour que son sommet atteigne le ciel (le trône de Dieu). Mais Dieu fit échec à cette entreprise en introduisant la "confusion" (la diversité) des langues.En somme, le mythe de la Tour de Babel met en scène des hommes qui essayent, non seulement