La Tragedie du roi christophe
LE CHEMIN D’OBLIGATION
1- De l’aval en amont
La marche du Chrétien est semblable à une barque dans la mer. La puissance des eaux, c’est l’opposition de satan. Par moments, des flots redoutables et impétueux se liguent contre la barque, et cherchent à l’immerger, à la renverser. Le navire est ballotté de coté et d’autre, au point de chavirer. Les vagues grouillent et tendent à remplir la nacelle. Les vagues sont les soucis, le découragement et le relâchement qui submergent la foi chrétienne. Alors le pilote a de la peine à avancer ou à maîtriser sa nacelle, sa foi : la peur l’envahit, il se sent en danger de mort. C’est cela la foi chrétienne.
Il est des temps ou la pirogue doit aller de l’aval en amont. La manœuvre devient alors plus pénible. C’est l’instant d’intenses difficultés. Le croyant rame a contre courant de l’eau, qui lui est farouchement opposé. Avancer est rude : il y’a des chutes, des rapides qui ont pour mission de décourager le piroguier, le navigateur.
En pareille situation, le croyant n’à pas à trembler, car Christ est là, Il voit la tourmente. Il faut recourir à là prière, Il faut appeler Jésus Le vainqueur et bon berger qui est dans là barque et non ailleurs. Il se lèvera alors, triomphalement, et menacera là tempête, calmera là mer. Le Chrétien ne doit pas se croire esseulé, abandonné. Si Christ est ton pilote, en sûreté flottera ton esquif.
Deux forces sont à redouter dans le monde, on leur résiste difficilement ; elles donnent facilement la mort : l’eau (fleuves, mers,…) et le feu. Ce sont là deux destructeurs rustres. Le Chrétien est obligé d’affronter la puissance des eaux et la hardiesse des flammes, des charbons ardents ; et il doit les vaincre.
Le roi David dit à ce sujet : « Nous avons passé par le feu et par l’eau » (Psaumes 69, 2). La moindre distraction dans la navigation conduit au naufrage par rapport à la foi (1 Timothée 1, 19).
2 – Il faut s’avancer
Il y’a un chemin d’obligation