La tragédie chez beckette et racine
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Le registre de ces deux textes est tragique, en effet, même s'ils ne datent pas de la même époque : " Andromaque", de Jean Racine étant publié en 1667, tendis que "En attendant Godot", de Samuel Beckette est publié en 1952, ils utilisent le même aspect du théâtre : la tragédie. Dans le premier texte, l'intrigue est typique, une personne (Oreste) en aime une autre (Hermione) mais celle -ci en aime une autre (Pyrrhus). Cependant, dans cette oeuvre, ce procédé est accentué, car celui-ci est répété.bOn s'aperçoit que cette troisième personne, Pyrrhus, n'aime toujours pas la personne qui l'aime, la boucle n'est pas bouclée. Et celle-ci continue, avec deux autres personnages, Andromaque et Hector. Ce procédé va ainsi créer un aspect original à l'intrigue assez banale que celle d'un amour non partagé. On s'aperçoit également que ce dernier personnage, Andromaque, aime une personne morte : Hector. Ainsi, Jean Racine a souhaité encore plus marquer cette originalité dans son oeuvre. Le fait qu'un des personnages aime un peronnage mort est innatendu et étrange. De plus, il s'agit d'un aspect souvent utilsé dans les tragédies romantiques. Lorsque un couple est séparé par la mort par exemple.
Dans cet extrait, Hermione veut savoir si Oreste l'aime afin de se servir de lui, elle veut se venger. L'auteur a souhaité montrer que l'amour n'est pas seulement un merveilleux sentiment, un lien charnel entre deux personnes, mais il peut aussii servie de prétexte à la "destruction", Hermione semble être une femme de caractère, elle manipule Oreste. Or, la manipulation est aussi un important aspect de la tragédie.
Quant au second texte, la tragédie se manifeste par un aspect plus discret, le mépris. Ici, deux clochards discutent, on s'aperçoit que l'un deux (Vladimir) s'adresse à son camarade d'une manière assez moqueuse, il le discrédite, le reprend à plusieurs reprises. Ce qui est une forme évidente de moquerie:
Estragon. - On ne se débrouille pas trop mal, hein, Didi, tous les