La truffe
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S O M M A I R E
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I – ORIGINE 4 à 8
II – LES PRINCIPALES ESPECES 9 à 12
III – LA RECOLTE 13
IV – LES CONDUITES DE PLANTATIONS 14 à 19
V – LA COMMERCIALISATION 20 et 21
VI – LA FRANCE TRUFFICOLE 22
Cet exposé a été possible grâce aux documents suivants :
- site internet « www.truffefrance.com »
- Journal le Midi Libre janvier 2002
- Journal l’EXPLOITANT AGRICOLE 17 Janvier 2002
- Guide pratique de trufficulture (service agronomie du Lot)
- Guide pratique de trufficulture (lycée professionnel de Cahors)
I - ORIGINE
Il est courant de dire que la truffe est un champignon souterrain, elle est plus exactement le fruit du mycélium.
Dans la classification des champignons, la Truffe est classée dans la catégorie des ascomycetes hypogés.
Ascomycete car les spores sont enfermés dans des sacs (asques) et hypogée car souterraine.
Par son aspect, la Truffe est plutôt arrondie, mais peut être irrégulière en raison du terrain.
Le cycle biologique de la truffe est particulier ; comme tout champignon, la truffe n'a pas de fonction chlorophyllienne ; elle est donc contrainte pour vivre de se rattacher à une autre vie. Dans le cas de la truffe, on parle de partenariat, voire de symbiose entre l'arbre et le champignon.
C'est donc grâce à son système végétatif, le mycélium, que la truffe va chercher un arbre nourricier.
De la rencontre des radicelles de l'arbre hôte et du mycélium, naîtra un organisme indispensable aux échanges : la Mycorhize.
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Grâce aux mycorhizes, la truffe puise dans l'arbre les substances organiques sans lesquelles elle ne pourrait vivre. C'est ce que l'on nomme la symbiose mycorhizienne.
La mycorhisation se fait soit naturellement par la présence de spores de truffe dans le sol, soit par le fait de planter des chênes