La veme republique
La constitution de 1958 prévoyait un régime parlementaire dualiste. En pratique, elle s'est caractérisée par un exécutif fort et un parlement assez docile.
Cependant, le conseil constitutionnel et la magistrature semblent exercer un contre-pouvoir.
La constitution de 1958 a été élaborée par une équipe gouvernementale restreinte supervisée par De Gaulle, président du Conseil.
1) Elle met en place un nouveau régime qui se caractérise par la prééminence du chef de l'Etat.
Elle élargit son rôle : il choisit son 1er ministre.
Mais il est encore élu au suffrage indirect. Et le texte décrit un régime parlementaire classique : Article 20 : le gouvernement conduit la politique de la nation Article 21 : Le premier ministre « dirige l'action du gouvernement. Article 5 :Le président veille au respect de la constitution (…) et à la continuité de l'Etat ».
En pratique, De Gaulle a assumé seul la responsabilité de grandes décisions (Guerre d'Algérie, Défense nationale..)/
En 1962, il fait adopter par référendum l'élection du Président au suffrage universel direct.
En janvier 1964, dans une conférence de presse, il affirme la prépondérance du Président en désaccord avec le régime dualiste prévu par la constitution.
Mais ses articles 20 et 21 s'exercent toujours Le Président ne peut exercer ses pouvoirs que par l'intermédiaire du gouvernement, lui-même responsable devant le parlement.
Septembre 2000 : Par référendum, le Président de la République est élu pour 5 ans et non plus 7. Ceci, dans le but d'éviter les cohabitations et d'avoir la même couleur politique des deux majorités (députés et pouvoir législatif).
2) Un parlement relativement docile
Dans la constitution de 1958, il occupe une position seconde, après le chef de l'état et le premier ministre.
Il faut attendre 2008 pour que soit énoncé le principe général du contrôle du parlement sur le gouvernement et l'administration.
Jusqu'en 2008, le