La verite
Introduction/Problématisation
Y a t-il une vérité ? Si oui, comment l’atteindre ? Existe t-il une méthode qui permette d’y accéder ? Faut-il penser comme les sceptiques que la vérité n’existe pas ? Faut-il penser comme F. Nietzsche (19e) que la vérité est une question de point de vue, que nous n’avons à faire qu’à des interprétations ?
I. La recherche de la vérité et ses obstacles.
1) Faut-il se fier à l’évidence ?
a. Erreur et illusion.
S. Freud (19e-20e) explique qu’il faut distinguer 2 grands types d’erreurs : d’une part les erreurs que l’on corrige sans difficulté et d’autre part des erreurs que l’on ne corrige ne corrige pas, bien que l’on dispose de tous les éléments pour le faire. Par exemple, Cristophe Colomb jusqu’au bout était persuadé d’être aux Indes alors que tout le monde avait compris qu’il s’agissait d’un nouveau continent. Colomb est dans l’illusion. Il prend son désir pour la réalité, c’est la raison pour laquelle il ne se corrige pas.
En effet, l’illusionné voit la réalité mais il l’interprète à sa manière. On rencontre l’illusion assez souvent dans le domaine de l’amour, la politique…Bref, dans tous les domaines où le désir peut l’emporter sur le souci de la vérité. Nous pouvons donc nous tromper sur ce que nous jugeons évident.
b. Le problème de la perception.
Nous pourrions penser qu’il suffit de regarder le monde qui nous entoure pour en comprendre l’essentiel. Mais, il est facile de montrer que si tout le monde voit la même chose, tout le monde ne perçoit pas la même chose. Il faut distinguer sensation et perception. Toute perception est une interprétation liée au mode de vie, aux a priori, aux préjugés ou encore à l’idéologie. Par exemple, les hommes ne perçoivent pas la douleur de manière uniforme. D’autre part nous ne percevons qu’une toute petite partie de l’environnement en fonction de nos intérêts. Prenons l’exemple de la tique, qui peut vivre