Frère premier surveillant, qu’est qu’un maçon ?
C’est un homme libre, également ami du pauvre et du riche, s’ils sont vertueux.
Ainsi, Vénérable Maître ou vous tous mes frères ici réunis en vos grades et qualités, commence l’instruction au grade d’apprenti.

Si la vertu est la santé naturelle de l’Ame, la passion en est la maladie.
La discipline volontaire du corps et de l'esprit cherchant à tendre vers une perfection, que le philosophe nomme « ascèse », vise non à acquérir des vertus ( qui sont dans notre nature) mais au contraire, à chasser les passions (venues du dehors).
On ne peut être vraiment prudent, ni vraiment juste, ni vraiment fort, si l’on ne possède pas cette qualité et plus particulièrement celle de la tempérance.

La vertu de tempérance conditionne indirectement toutes les autres vertus, ces dernières sont indispensables pour que l’homme soit tempérant ou sobre.

Pour le profane, comme pour le maçon, la tempérance se rapporte en quelque sorte à ce qui est hors de l’homme (nourriture, boisson). Cette référence a des éléments extérieurs et permet à chaque homme de faire triompher son moi supérieur, su son moi extérieur.

Souvenez-vous mes frères. Dans quel état étions-nous quand on nous a présenté en Loge ?
Ni nu, ni vêtu, pour nous représenter l’état d’innocence, et pour nous rappeler que la VERTU n’a pas besoin d’ornements. dépourvu de tous métaux, parce qu’ils sont l’emblème et souvent l’occasion des vices, que le maçon doit éviter.

La vertu de tempérance fait en sorte que le corps et nos sens retrouvent une parfaite harmonie, cette harmonie qui façonne bien plus que l’être humain, celle qui fait de lui SAGESSE, FORCE ET BEAUTE.

Possède la vertu de tempérance celui qui sait se maîtriser, celui qui ne permet pas à ses passions de l’emporter sur la raison, sur la volonté et aussi sur le cœur.
Car, que venons nous faire en loge mes frères : « vaincre nos passions, soumettre nos volontés et faire de nouveaux progrès en Maçonnerie