La Violence Contre Les Femmes
-dissertation pour approche differenciee des violences scolaires et insttitutionelles-
Les femmes et la violence
« Aujourd’hui encore, les femmes sont les premières victimes de violences dans le monde » – qui n’a pas entendu cette phrase, souvent répétée dans les médias comme dans les conversations ? Qui a pleinement conscience de ce qu’elle recouvre ? De quelle(s) violence(s) parle-t-on ?
D’après le dictionnaire Larousse, la notion de violence ne recouvre pas seulement « l’extrême véhémence, [la] grande agressivité, [la] grande brutalité dans les propos, le comportement » ou tout « abus de la force physique », mais également toute « contrainte, physique ou morale, exercée sur une personne en vue de l’inciter à réaliser un acte déterminé ».
La violence est un sujet complexe, dont les implications sont vastes : tant physiques que morales, mais aussi sociales, économiques ou « symboliques ». Elles ne sont pas seulement le fait des personnes (du mari violent ou l’agresseur anonyme), mais encore des institutions et des idéologies qui tendent à contraindre et limiter la liberté des personnes.
Si les femmes font figure de cibles privilégiées, elles n’en sont pas les seules victimes, ni les hommes les seuls coupables. La guerre des sexes, consécration d’une relation homme-femme fondée sur le conflit et la rivalité, est aussi une forme de violence à part entière.
La victimisation même, par laquelle on prétend prendre la défense des femmes, est une forme de violence symbolique qui enferme la femme dans la posture d’une victime dominée et impuissante, diminuée.
LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES ET AUX FILLES sont un problème de dimension universelle et de santé publique mondiale, ce sont des violences sexistes fondées sur la domination masculine et les inégalités de pouvoir entre les hommes et les femmes. A tout moment de leur vie, dans leur petite enfance, leur enfance, leur adolescence, à l'âge adulte ou pendant leur vieillesse, les femmes