La vérité est-elle contraignante ou libératrice?
On peut se demander si la vérité est vraiment libératrice, ou bien au contraire, si elle est contraignante.
Nous verrons que la liberté est contraignante car elle est une peine morale, puis l’analyse montrera qu’elle peut être libératrice puisqu’elle détache l’Homme du mensonge qui lui est nuisible et enfin nous nous demanderons si la vérité existe vraiment.
Dans un premier temps, étudions la théorie selon laquelle la vérité est contraignante car elle est pénible. Rémy de Gourmont, homme de lettres français du XIXème siècle, dit « Ce qu’il y a de plus terrible dans la recherche de la vérité, c’est qu’on la trouve. » En effet toute vérité n’est pas bonne à dire car l’appropriation du vrai peut impliquer une prise de conscience des erreurs et de la réalité qui résulte parfois en de la violence chez l’Homme. Par ailleurs, nul n’a aucun pouvoir devant la vérité car elle s’impose et ne se discute pas. Elle est contraignante car on est forcé de « se rendre à l’évidence » : on ne peut pas nier le fait que deux et deux fassent quatre, par exemple. De plus, celui qui détient la vérité possède un pouvoir sur celui qui l’ignore ; et ceux qui pensent la détenir s’y soumettent et en font leur devoir d’y soumettre les autres. De fait, on peut prendre l’exemple de Staline ou Hitler, tyrans les plus sanguinaires du XXème siècle, qui pensant détenir la vérité absolue, on tenté d’y conformer le monde. Si être libre c’est penser et faire ce que l’on veut alors la vérité est une entrave à notre liberté, ou au contraire la vérité permettrait-elle de se libérer de nos préjugés et de nos mensonges ? Dans un second temps, analysons le fait que la vérité soit libératrice car