La vérité est-elle libératrice ?
Qui peut se permettre de connaitre la vérité. En effet La seule certitude que nous avons, et donc la seul vérité dont nous disposons mis à part la vérité de raison qui consiste en 2+2=4 est qu’un jour nous allons tous mourir. Ce qui est assez limité. Mais pour en revenir aux vérités plus « abordables », pouvons-nous dire qu’elles puissent être contraignantes vis-à-vis de celui qui l’émet (toutes vérités n’est pas forcement bonne à savoir) , qu’elles puissent nous mener vers la liberté et nous délivrer du mensonge des autres hommes ou même des mensonges que nous nous faisons à nous même c’est-à-dire de nos illusions ?
Dire la vérité n’est pas aussi aisé que ce que nous pourrions penser. Une vérité peut tout aussi bien rendre service à quelqu’un que le blesser ou même pire porter atteinte aux intérêts de celui qui l’a dit. Toute vérité n’est pas forcement bonne à dire. Nous mentons généralement afin de préserver un secret, un aspect sombre de nous-même ou bien afin de tromper nos pairs afin d’atteindre un objectif de pouvoirs. Dire la vérité est donc bénéfique pour celui qui l’entend et non pas pour celui qui l’émet. Là est la contrainte. Mais dire la vérité sert aussi à alléger notre conscience. Ne dit-on pas « faute avouée à moitié pardonnée » ? En effet, le mensonge est, pour une personne non dénuée de conscience, un fardeau oppressant emprisonnant le menteur dans ces dires contrefaits. Que ce soit celui qui la dit ou celui qui l’entend, la Vérité, elle, libère l’homme du mensonge. Mais la fiabilité de ces vérités ne peut-être vérifiée. Ainsi nombreux sont ceux qui de par des vérités impossible à vérifier se sont emparé du pouvoir. A partir du moment où une idée peut être utile à un homme avide de pouvoir, il s’y rattache et essaie ainsi de rallier tous les autres à sa cause qui en aucun cas n’est fondée mais dont la vérité ne sera pas donnée au troupeau. A chacun ces vérité et c’est bien là ce qui a permis aux