Dissertation 1 Au cours de l’histoire de la philosophie, il y a eu bien des hypothèses différentes concernant ce que signifie réellement la vérité. Certains, tels que les Sophistes, affirment que chacun possède sa propre vérité et qu’elle est donc relative, tandis que d’autres, comme Socrate, aspirent à une vérité universelle et cohérente pour tous. Ces deux points de vue sont, évidemment très différents et ne peuvent coexister sans toutefois être en perpétuelles hostilités. Voilà donc ce qui nous emmène à nous questionner si l’affirmation À chacun sa vérité! Peut être valide ou non. Cependant, peut-on réellement considérer nos perceptions comme étant nos vérités individuelles? Et s’il n’y a qu’une seule vérité, alors comment fera-t-on pour y accéder? Dans cette dissertation, nous défendrons une position prise à l’aide d’un argument, d’une objection, puis d’une réfutation. Premièrement, il est important de comprendre qu’une opinion, si l’on reprend les termes de Platon, est « un intermédiaire entre l’ignorance et la science ». L’opinion, telle qu’elle serta traitée dans ce texte est un point de vue, la façon que chacun a de percevoir ladite vérité. En effet, ce texte soutiendra qu’il n’existe qu’une seule vérité, universelle et se basant sur la raison et la connaissance, selon ce qu’affirmait également Socrate. En premier lieu, pour citer Socrate encore une fois, admettre que le bien est relatif à chaque individu résulte d’une méconnaissance de ce qu’est le bien. Ce signifie, bien entendue, que ceux qui affirment que la vérité est relative, qu’elle change d’une personne à l’aire, ne possèdent pas une bonne, correcte, définition du terme en question. Si nous suivons ce raisonnement, il faut considérer que, si jamais une vérité est dite relative, c’est car la personne ne veut pas fixer de description substentielle du terme et donc qu’elle ne veut – ou ne peut – pas bien définir le terme en question, résultant en une méconnaissance de ce dernier. Par exemple, si