La comédie châtie les mœurs, en mettant en scène les défauts des hommes. Par exemple, la tromperie et les mensonges de Dom Juan lorsqu’il ment ouvertement à Charlotte et Mathurine (II,4) “c’est elle qui me témoignait une envie d’être ma femme” ( À Mathurine ) et “Elle [...] voudrait bien que je l’épousasse, mais je lui dis que c’est vous que je veux” (À Charlotte). Dom Juan ment aux deux paysannes afin de pouvoir les séduire toutes les deux. Pour cela il leur promet le mariage. Mais il collectionne d’autres défauts, en commençant par le libertinage “je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit”, (III, 1) défaut partagé par Octave. L’inconstance “j’ai une pente naturelle à me laisser aller à tous ce qui m’attire” (III, 5), et le pire défaut d’après Molière l’hypocrisie “ faisant l’hypocrite” (V, 5). Nous retrouvons aussi la jalousie de Claudio “il y a autour de la maison une odeur …afficher plus de contenu…

Car pocesis (poème), en latin signifie création. Et la comédie est bien une création brillante, une œuvre intelligente car elle met en scène une langue d’une grande beauté. Nous pouvons le constater avec la langue de Musset, …afficher plus de contenu…

Dans Les Caprices de Marianne, c’est Coelio qui meurt tué par des spadassins en gagé par Claudio. “Ô mort ! Puisque tu es là, [...] Ô mort ! Je t’ouvre mes bras” (II, 5), “Coelio [...] est mort pour moi” (II,6) Les comédies sont complexes, c’est ce qui affirme l’ingéniosité de ces créations. Nous avons deux points de vue qui s’affrontent entre Les Caprices de Marianne et Dom