La femme marocaine, un produit de culture et de lois
Alors que Mr CHICAR restreint son analyse sur le conte qui semble englober tous les autres genres et en déduit que l’univers des contes relègue la femme aux seules tâches traditionnelles et les portraits présentés insistent sur le degré d’habileté à les exécuter. De plus, rares sont les contes où la femme est louée pour son esprit ou son intelligence. Les contes étudiés par l’auteur révèlent des images archaïques de la femme et ne s’en écartent presque jamais. Curieusement, ils ne se renouvellent pas et les contes sur la polygamie persistent encore sous de multiples versions ! Une violence insoupçonnée sévit dans ces récits où le pire ennemi de la femme est la femme ! comme l’exemple cité l’indique fortement : deux femmes aveuglées par l’envie, la jalousie et la haine trouvent l’audace de …afficher plus de contenu…
Alors, plusieurs lois et réformes ont été établies en vue d’améliorer les circonstances de vie de la femme, pourtant la situation est stagnante. La nouvelle constitution de 2011, le code de la famille de 2004 et le nouveau code civil ont tous donné à la femme les mêmes droits que l’homme. Néanmoins, le problème réside toujours et encore dans la mentalité d’une société qui n’acceptent pas les changements dans le radical, mais optent pour ce qui est de l’apparence. L’auteur affirment solidement, la hardiesse de mettre ses lois en pratique. Quoique la femme d’aujourd’hui réjouit d’un bon nombre de droits, elle a toujours besoin d’un tuteur pour réaliser son mariage ou voyager à titre d’exemple. Ce tuteur n’est que l’homme omniprésent sous toutes les formes pour exercer son autorité, garantie par les traditions et les coutumes, sur la femme du fait qu’il