LA3 ONBPALA Acte III scene 8
Acte III scène 8, le dénouement.
Introduction: On ne badine pas avec l’amour a été écrit par Alfred de Musset, grand poète et dramaturge du 19ème, en 1834.
La pièce On ne badine pas avec l’amour n’était pas destinée à être jouée au départ. Sa première représentation a été faite après la mort de Musset en 1861. Elle raconte sur un ton tragi-comique les amours compliqués de Perdican, jeune homme sorti des études, et de Camille, jeune fille sortie du couvent.
Camille et Perdican depuis leurs retrouvailles de l’acte I scène 2, n’ont cessé de jouer un double jeu en refusant de s’avouer leur amour. Par le biais du personnage de Rosette, ils se sont piégés mutuellement, qu’il s’agisse de Perdican qui a donné rendez-vous à Camille et qui déclare sa flamme à Rosette devant elle ou qu’il s’agisse de Camille qui pousse Perdican à lui avouer son amour devant Rosette, dissimulée derrière le rideau.
Lecture du texte.
Nous allons maintenant nous demandez, en quoi ce dénouement est-il particulièrement intense et tragique ?
Pour cela, nous verrons en première partie, que cette scène a été construit rigoureusement, puis, en deuxième partie, nous verrons que le dénoument et à la fois très attendu et surprenant, puis en dernière partie, nous montrerons que le dénoument est tragique.
I) Une construction rigoureuse Dans cette scène, il y a un avant et un après le « grand cri » de Rosette.
D’abord la scène est dominée par un registre lyrique intense. Les personnages s’avouent leur amour, sont enlacés, etc. et le pivot du passage qui fait basculer ce dénouement dans une tonalité tragique est le cri qui coïncide parfaitement avec le baiser de Camille et Perdican « Il l’embrasse; on entend un grand cri derrière l’autel ». On peut donc considérer qu’il y a ici deux scènes différentes, avec deux registres différents, deux ambiances qui s’opposent.
La première est dominée par la longue tirade de Perdican qui permet