Lacher prise
Aujourd’hui nous allons aborder un vaste sujet qui lui aussi a donné à la publication de quantité d’ouvrages et notamment à connotation Bouddhiste, je veux parler du « lâcher prise ».
La grande question qui vient tout de suite à l’esprit de celui ou celle qui commence à s’intéresser au sujet se résume en deux interrogations : Comment concilier le « lâcher prise avec le changement et l’accomplissement des choses ?
Pour certains « lâcher prise équivaut à défaite, renoncement, incapacité à faire face aux défis de la vie, inertie etc.…alors qu’en réalité il n’en est rien. En effet, le lâcher prise ne signifie pas qu’il faut endurer la situation dans laquelle on se trouve sans rien tenter pour améliorer les choses. Il ne s’agit pas non plus de s’empêcher d’établir des plans pour transformer notre vie et ne pas poser de gestes positifs.
Le lâcher prise çà n’est pas cela !
Le lâcher prise c’est la non résistance, non résistance aux événements de la vie et cette non résistance se trouve dans le « ici et maintenant » dans le « moment présent » Et oui bien sûr nous y revoilà ! Le lâcher prise veut dire accepter totalement le présent, sans réserve aucune, et renoncer à la résistance intérieure qui s’oppose à ce qui est. Résister intérieurement c’est dire non à ce qui est, par le jugement de notre mental amplifié par la négativité émotionnelle. Cette résistance qui s’accentue quand les choses de la vie vont mal, montre qu’il y a décalage entre les exigences ou les attentes du mental et ce qui est. Ce fameux décalage engendre quoi : La souffrance bien sûr !
C’est précisément dans ces moments difficiles de la vie que la pratique du lâcher prise devient indispensable, c’est dans ces moments que nous avons besoin de toute notre lucidité, de toute notre paix intérieure.
Les choses sont ce qu’elles sont. Y rajouter de la souffrance ne sert qu’à alimenter notre ennemi principal ce fameux mental dont nous avons parlé la