Lahontan et jacques cartier
D’entrée en jeu, Cartier et Lahontan se voient tous deux présentés comme des personnes faisant preuve de gentillesse et de courtoisie envers les Hurons durant leurs expéditions en Nouvelle-France. D’une part, Jacques Cartier, dans son récit, fait part de générosité envers cette population, vivant sur ces terres tant convoitées par l’énonciation d’objets que ses hommes et lui-même donnèrent aux Hurons. Le champ lexical qui constitue les articles offerts par Cartier se construit des mots « articles de fer », « deux chemises », « livrées », « bonnets rouges » et « chainette de laiton ».Ici, Cartier et ses compatriotes donnent aux Hurons des objets qui leur sont inconnus. Ils font preuve de bonté et de générosité, ce qui leur permet d’entretenir une bonne relation avec les Indiens. D’autre part, Lahontan fait preuve de gentillesse en démontrant de la compassion envers la misérable condition de vie d’Adario, un indien vivant en Nouvelle-France. Dans l’extrait « Hé bien, tu veux donc que je croie les Hurons insensibles à leurs peines et à leurs travaux, et qu’ayant été élevés dans la pauvreté et la souffrance, ils les envisagent d’un autre œil que nous; cela est bon pour ceux qui ne sont jamais sortis de leur pays, qui ne connaissent point de meilleur vie que la leur », l’explorateur essai de faire prendre conscience à Adario que sa vie est difficile et misérable comparativement à la sienne en lui expliquant qu’il existe d’autres modes de vie meilleurs, ailleurs, où ils ne sont jamais allés. En se sens, il entretien une bonne relation avec ce