Laisse 104 la chanson de roland
1) Une bataille
- redoutable, générale mais qui n’est pas décrite dans son ensemble.
- Le combat est long et rythmé ; l’utilisation du présent rend le récit plus proche du lecteur, les actions se multiplient, avec la répétition de certains verbes comme « fendre » (vers 9 et 10).
- le rôle des armes : les armes indiquent au lecteur la situation de l’action : il s’agit des armes d’un chevalier : l’épieu, l’épée, le heaume, les escarboucles et le haubert. Cette description réaliste donne au texte une certaine crédibilité.
- le combat est violent : les parties atteintes chez l’adversaire sont précisément notées : le crâne et la chevelure, les yeux et le visage.
- le combat est tragique : la mort est l’aboutissement du texte.
2) Un héros
- caractère brave et noble : Roland dont la noblesse est notée par le mot « comte » est le sujet des verbes ; dans la suite du texte son épée devient sujet. La litote du deuxième vers vient renforcer sa bravoure. « Il ne se met pas à l’abri du danger. »
- Il fait un avec « Durendal », sa bonne épée dont le nom évoque la résistance.
- son habileté au combat est notée précisément car « il tranche l’échine sans avoir à chercher la jointure ».
- c’est un homme qui connaît son adversaire et ses pratiques religieuses. Mais il prend le temps d’adresser quelques mots à son adversaire mort au milieu de la bataille : personnage presque invraisemblable
3) Le caractère épique
- les « épithètes homériques » donnent au texte des précisions qui renforcent le caractère extraordinaire de la scène. Alors que le verbe « briller » est employé à plusieurs reprises, (les escarboucles, le haubert) l’épithète « aux fines mailles » renforce cette idée ainsi que l’épithète « incrustée d’or » qui caractérise la selle.
- les actions sont pour certaines tout à fait invraisemblables : le coup d’épée qui atteint l’homme et le cheval les « abat morts tous deux ».
- rôle de la chanson de