Il était tard dans la nuit, le vent soufflait et les volets claquaient ce qui réveilla la mère de la jeune défunte. Elle sortit de son lit, enfila sa robe de chambre et avança doucement dans la chambre de sa fille car les volets qui claquaient le plus fort était ceux de sa chambre. Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle resta immobile, surprise de ne pas trouver Alberte dans son lit, ni dans sa chambre. Elle ferma tout de même les volets puis se redirigea dans sa chambre. Intriguée de la non présence de sa fille, elle décida d’aller la chercher. Elle regarda dans toutes les pièces sans résultat. Alors, elle comprit que le dernier endroit où elle serait susceptible de se trouver était la chambre du Vicomte.
Pour elle cela était tellement intriguant voir improbable. Mais elle se rappela l’avoir surprise une nuit, il y a quelque temps de cela, mais celle-ci avait rétorqué qu’elle allait seulement se rafraichir. Mais alors, que ferai leur fille si bien élevée et plutôt silencieuse dans la chambre d’un homme ? La vieille dame s’empressa donc, elle monta à l’étage ouvrit la porte et poussa un cri de désarroi, un cri terrifiant qui résonna dans toute la demeure. Son mari réveillé par ce chahut se précipita au près de son épouse et là ce qu’il vit était la pire chose qu’il avait vu de toute son existence, le corps nu de leur fille Alberte au sol … Etait-elle morte ? Où était le Vicomte ? Ces questions fusaient dans leurs têtes, ils ne comprenaient pas. Le vieil homme s’approcha du corps et comprit très vite qu’il était inanimé … Il ferma les yeux de sa fille et enlaça sa femme sans comprendre comment tout cela était arrivé. Ils étaient là depuis quelques minutes déjà, lorsqu’ils entendirent leur porte d’entrer grincer. Au bout de seulement quelque seconde un homme, de forte carrure, s’introduit dans la chambre c’était l’ami et colonel du Vicomte de Brassard. Il ne s’attendait pas à trouver d’autres personnes mis à part le corps mort d’Alberte dans la pièce. Prit de panique