"L'albatros" charles baudelaire
Le verbe « prennent » mis en valeur par sa place au début du vers 2, indique que l’albatros devient prisonnier. On peut noter qu’ici est la seule apparition du terme albatros, les autres apparitions de l’oiseau se font par des métaphores ou des périphrases, comme celle qui suit dans le vers. La périphrase « vastes oiseaux des mers » insiste sur la majesté de l’albatros. L’effet est renforcé par une seconde périphrase qui vient juste après, « indolents compagnons de voyage », elle met en valeur l’élégance, la majesté mais également la confiance de l’oiseau. On change d’atmosphère dans le quatrième vers avec le groupe nominale « les gouffres amers », qui est une métaphore d’une mer agitée. On note un paronyme avec « amers », qui …afficher plus de contenu…
Au vers 6 le parallélisme entre les deux hémistiches : « ces rois de l’azur » et « maladroits et honteux », inscrit une opposition entre le ciel et le sol. L’albatros domine le monde lorsqu’il est dans les aires mais perd toute sa splendeur une fois à terre. Cette idée dévalorisante se prolonge dans le vers 7 avec l’adverbe « piteusement », le fait que l’adverbe ai 4 syllabes insiste d’avantage. L’enjambement au vers 8 met en valeur la comparaison entre les « grandes ailes blanches » et les « avirons » qui ramènent encore une fois à l’image maladroite de l’albatros au sol. Cette impression est renforcée par le verbe « trainer », qui s’oppose à la légèreté de l’oiseau dans les aires.Deuxième mouvement suite: Dans le premier vers de la troisième strophe on constate une nouvelle fois une opposition entre l’albatros