Je suis LANCELOT, fils du roi Ban de Bénoïc et de la reine Elaine. Je suis le descendant d’une lignée prodigieuse remontant à Joseph d’Aramathie, la personne qui a récolté le sang du Christ dans une coupe nommé graal. Je n’ai jamais connu mon père qui mourut hélas avant ma naissance. Notre château, situé non loin de la forêt de Brocéliande, et réputé comme imprenable, fut incendié par Claudas, alors que mon père avait rejoint le roi Arthur. Il laissa ma mère, alors enceinte, seule. Quelques mois après ma naissance, je fus enlevé sous les yeux de ma mère par la fée Viviane. La fée du lac, m’emmena dans son palais sous marin et m’éleva comme un fils ; c’est pourquoi on me nomme Lancelot du lac. Durant toute mon enfance, elle m’éduqua dans le but de faire de moi le chevalier parfait, digne de me lancer à la quête du graal. Lorsque j’eus dix-sept ans, je pressai Viviane de m’introduire à la cour du roi Arthur. Grâce à la fée et à Gauvain, neveu du Roi, je fus fait chevalier. C’est là, lors de mon adoubement, que je rencontrai la reine Guenièvre, à qui je proposai d’être son chevalier, ce qu’elle accepta. En fait, depuis le premier instant, Guenièvre devint chère à mon cœur. Hélas, dès la fin de la cérémonie, Guenièvre m’annonça son départ imminent. Elle me remit, de la part de la Dame du lac, un écu à trois bandes rouges, censé décupler ma force au combat. Ma première mission, qui consistait à secourir le Dame de Nohaut, échoua. Plus tard, alors que j’étais prisonnier de la Dame de Malehaut, et que Galehaut, redoutable guerrier, menaçait le royaume d’Arthur, j’obtins ma liberté afin de défendre mon camp. De cet affrontement naîtra une amitié profonde entre Galehaut et moi ; c’est au nom de ce lien que Galehaut se soumettra à Arthur. Devant moi une nouvelle épreuve : à la suite du complot perpétré par une mystérieuse femme, Guenièvre fut bannie du royaume. Elle avoua plus tard sa supercherie et Guenièvre retrouva sa place. Par la suite, la fée Morgane, tombée amoureuse