Laure clouet (critique)
Durant la période «Duplessis», le peuple québécois se devait de préserver ses valeurs traditionnelles malgré le vent de changement qu’il connaissait. Les autorités se servaient des auteurs de cette période pour faire superflu véhiculer les valeurs conservatrices. La famille, la terre et la religion sont donc mises en de l’ avant. Mais avec la Révolution tranquille de l’après-guerre, la société devient plus moderne et plus ouverte aux changements. C’est d’ailleurs de cette évolution idéologique, que l’auteure, Adrienne Choquette, s’est inspirée pour son personnage principal, dans son roman, Laure Clouet. Il faut éviter l’abus des #. Laure Clouet représente bien l’évolution de l’idéologie québécoise dans le sens ou elle témoigne d’un réel changement, qui la fait passer des valeurs traditionnelles aux valeurs modernes. Elle pose des actes hors normes pour quelqu’un qui tient à conserver son patrimoine, en plus d’avoir un comportement et des habitudes complètement différents d’autrefois. Mais derrière des aires de femme moderne, se cache une femme qui appréhende encore l’ouverture et une femme soumise aux valeurs et dires de sa mère.
De Toute Évidence, on peut affirmer que Laure Clouet est un personnage qui parait subir un véritable changement. Elle pose, en effet, des actes qui sont contraires au principe de préservation de ses traditions. Après la mort de sa mère, Laure décide de rénover la cuisine de la demeure familiale. L’auteure laisse entendre que la famille Clouet n’aime pas beaucoup le changement et que celle-ci rénovait sa maison que très rarement. La rénovation de la cuisine est donc quelque chose de peu commun, car il va à l’encontre des valeurs familiales des Clouet. «