Lavoisier
Le 16 décembre 1771, il épouse, en l'église Saint-Roch à Paris2, Marie-Anne Pierrette Paulze, la fille d'un fermier général, alors âgée de treize ans3. Au fil du temps, celle-ci se révèle une aide et une collaboratrice scientifique de son époux. Elle traduit pour lui des ouvrages anglais, parmi lesquels l'Essai sur le Phlogistique de Richard Kirwan et les recherches de Joseph Priestley. Elle réalise de nombreux croquis et gravures des instruments de laboratoire utilisés par Lavoisier et ses collègues. Elle écrit et publie également les mémoires de Lavoisier, et accueille des soirées où d'éminents scientifiques débattent de questions liées à la chimie.
À partir de 1775, Lavoisier sert à l'Administration royale des poudres : son travail se traduira par des améliorations dans la production de la poudre et dans le domaine de l'agrochimie, par la création d'une nouvelle méthode de production du salpêtre avec la potasse d'Alsace.
Son étude des lois est d'une importance capitale dans la vie de Lavoisier. Elle l'amène en effet à