Suite au réchauffement climatique et à la hausse du prix du pétrole, les gouvernements et les constructeurs automobile se tournent vers un nouveau segment : celui des voitures électriques. Aujourd’hui, les consommateurs se disent prêts à invertir dans un véhicule plus propre, mais demain combien seront-ils à concrétiser cet achat ? Quel est l’avenir de ce nouveau marché ? Dans un premier temps, nous évoquerons les éléments pouvant freiner l’acte d’achat et mettrons en valeur les bénéfices à échelle mondiale de ce type de véhicule. Puis dans un deuxième temps, nous démontrerons que ce segment est un segment d’avenir.
L’inconvénient majeur est son coût qui est évalué à 30% plus cher sur 3 ans qu’un véhicule essence équivalent, sur une base de 15 000km/an. Le second et non des moindres concerne la batterie. En effet, son autonomie est seulement de 150 km en moyenne. De plus, il faut six heures sur une prise domestique pour la recharger complètement contre trente minutes sur une borne spécifique pour la recharger à 80%. Paradoxalement, selon les associations de protection de l’environnement, ce sont des centrales à charbon que seront utilisées en Chine, pour recharger les batteries. Quant à son prix, il représente un tiers du prix global du véhicule soit 12 000€ pour une durée de vie estimée à six ans. La rentabilité du véhicule s’avère être longue étant donné qu’actuellement il n’existe pas de véritable marché. D’après Dan Akerson, le dirigeant de General Motors « La Volt ne sera pas rentable au moins avant trois ans » la Volt étant une voiture électrifiée.
En revanche, les avantages ne sont pas négligeables. Tout d’abord, le principal atout est son taux d’émission de CO2 qui est nul, ce qui concorde avec les besoins actuels de l’environnement. Pour les consommateurs, sur un plan pratique, non seulement ils bénéficient d’un confort de conduite optimal grâce à l’accélération linéaire du véhicule, du silence et des performances du moteur mais aussi des aides de