Le bien et le mal
« La vie en soi n’est ni bien ni mal : c’est la place du bien et du mal selon que vous la leur faites. » disait le célèbre philosophe Montaigne.
En effet, le bien et le mal sont des concepts familiers. Ils guident nos actes et nos avis au quotidien, faisant la part de qui est digne d’être poursuivi et accomplit et de ce qui est digne d’être blâmé et empêché. On rapporte cette aptitude de distinction du bien et du mal à une capacité présente en tous : La conscience morale. Elle ne se caractérise pas compte tenu de ce qui est mais compte tenu de ce qui doit être et dès lors elle inclut dans l’existence de l’Homme un certain nombre de devoirs. Mais cette conscience morale, du bien et du mal, est-elle innée ou acquise ? Je vais réponde à ce sujet en évoquant différents philosophes tels que Rousseau, Platon, Socrate, Locke et Hume et leur point de vue face à cette notion.
D’une part, on peut considérer que la conscience morale est quelque chose d’innée, naturelle. Effectivement, la perception du bien et du mal peut être vu comme un commandement venant de notre for intérieur qui peut être soit écouté et suivi soit nié ou rejeté. Pour mieux comprendre, prenons l’exemple du philosophe Rousseau qui partage en grande partie la même idée. Selon lui, la conscience morale est une voix en nous qui nous parle afin du distinguer le bien du mal et nous accompagne et nous permet de mesurer la valeur de nos actes et de nos jugements face à notre comportement et celui des autres. Il la définit comme un juge infaillible et le même pour tous les hommes. Elle est donc universelle. Et pour expliquer le contraste de moralité entre les hommes, il dit qu’elle dépend dans le choix d’obéir ou pas à cette voix. Ainsi, pour lui, la conscience morale est un instinct qui nous mène à notre liberté et qui ne repose aucunement sur la raison ou sur les choses extérieures mais sur un