le bon sens
Un texte court: ce texte de 36 lignes cherche avant tout la brièveté, synonyme d’efficacité. (Le conte comme genre court qui choisit l’essentiel)
Le schéma narratif est donc des plus simples: la situation initiale du dervis, son départ pour la Mecque afin de remercier Dieu; deux péripéties, l’une heureuse, l’autre malheureuse. Le récit s’interrompt alors, d’Holbach laissant aux lecteurs le soin de conclure lui-même.
Trois prises de paroles au style direct viennent ponctuer l’action, les deux premières expriment les pensées du dervis, la dernière celles des loups, et la portée du conte se transcrit dans les ressemblances de ces paroles. Là encore, la structure vise la simplicité.
L’évocation du personnage principal est elle aussi extrêmement simple: c’est « un dervis, renommé pour sa sainteté » . Comme la plupart des personnages du conte, il représente non un être humain véritable, mais une fonction symbolique: il est ici l’ascète, le saint homme, le moine, celui qui a consacré sa vie à la religion: « le saint homme » (l.3); « l’homme de Dieu » (l.16); « notre saint