Le bonheur dépent il de nous ?
Introduction Qui ne désirerait être heureux ? Nul hommeassurément. Mais cela suffit-il pour affirmer que l'homme ne désire jamais rien d'autre que d'être heureux ? La quête du bon¬heur suffit-elle à expliquer tous les comportements humains, voire à résumer toutes ses aspira¬tions ? L'homme semble parfois agir de façon altruiste, c'est-à-dire qu'il semble faire passer le bonheur d'autrui avant son propre bonheur. Il semble aussi parfois agir contre son propre inté¬rêt, mû par une pulsion qui semble le conduire inexorablement à sa propre perte. Il peut aussi, nageant dans ce qu'il pensait devoir lui apporter le bonheur, faire l'expérience de l'ennui, ou même d'une difficulté d'être qu'il ne sait à quelle cause attribuer, comme s'il était porteur d'une aspiration à laquelle il est incapable de donner nom et contenu. L'homme ne désire-t-il donc jamais rien d'autre que d'être heureux ?
Quelle est la recette du bonheur ? Une question toute simple qui ne trouve pourtant aucune réponse concrète. Le bonheur est l’aspiration ultime de tout à chacun depuis la nuit des temps. Qu’il se présente sous une forme professionnelle, familiale, matérielle ou encore amoureuse, il est sans cesse ardemment recherché. Mais, chétif, volatil et délicat, il risque à tout moment de s’envoler. Alors, à quoi cet objet de désir universel est-il dut ? Certains affirment que notre propre bonheur est nourri par les attitudes agissements ou reactions de notre entourage alors que d’autres défendent l’idée que cet état de plénitude ne peut dépendre que de soi-même. Le bonheur est-il tout noir ou blanc ou existe-il la possibilité qu’il puisse être gris ?
L’homme n’est pas fait pour la solitude, de nature angoissé, cela ne lui conviendra jamais qu’il trouve angoissante. On serait donc tenter de penser que le bonheur de chaque individu dépend de ses relations.
« Le bonheur est contagieux. » Un sourire, un rire mais aussi une larme et ou une grimace s’inscrivent souvent