Le bonheur à bennecourt, l'oeuvre - emile zola
- 14° de la série des Rougon-Macquart
- son projet : écrire l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second empire.
- respecte la loi de l'hérédité liée au naturalisme
- situation : sur un coup de tête, Christine quitte Mme Vanzade chez laquelle elle travaillait comme dame de compagnique, pour s'intaller à la campagne avec Claude. Le texte de situe au milieu du roman, évoque un bonheur plein et complet. Seul moment de bonheur du roman car il n'est pas question de peinture.
- Idée générale : description de l'emploi du temps du bonheur
- Tonalité lyrique et poétique : hymne au bonheur
- hypothèse de lecture : Quelles sont les caractéristiques de ce bonheur propre au roman ? Sont-elles révélatrices des conceptions personnelles de Zola ?
I- Le temps se fait complice des amants
II- L'espace
Développement
I- Le temps se fait complice des amants
1)Le temps météorologique
- En réalité c'est leur état d'esprit qui compte : leur bonheur ne dépend pas des circonstances extérieures. Cependant, on remarque que "le soleil ayant reparu", le bonheur accède au niveau supérieur sous le signe de la passion "ensanglantaient" (procédé de gradation), c'est comme si le soleil était la mise en scène de ce bonheur
- Le texte établit un rapport entre le "soleil" et "adorable" : hypallage (transfert d'épithète)
- "la chaleur et le soleil" sont harmonieusement complétés par "la fraîcheur et l'ombre"
2) L'évocation du temps qui et de la façon de passer le temps
-emploi du temps très précis mais la chronologie va s'estomper.
* "des journées" vont devenir "des mois" : élargissement du bonheur et du temps
* rythme plus long, la phrase s'allonge ("se suivèrent, des mois coulèrent dans une félicité monotone")
* le bonheur ne permet plus la mesure exacte du temps, volonté d'éterniser; "s'oubliaient" "flâneries sans fin" A la fin de la journée : retour à ce qui précède, impressioin d'un éternel recommencement, d'un rituel
-la durée s'exprime