Le bonheur
Pourquoi un sujet aussi bizarre ? Il y a une quinzaine d’années lors d’une journée du patrimoine, j’ai eu l’occasion de visiter le cimetière de CORMERY, et là, j’ai découvert une lanterne des morts. Bien évidemment, j’ai été intriguée et j’ai commencé à me renseigner sur le sujet. Depuis, j’ai appris que bien qu’elle est été classée monument historique en 1920, comme lanterne des morts, il ne s’agissait manifestement, que d’une croix hosannière, son fut étant plein. On a quelquefois tendance à confondre ces deux monuments. Les lanternes sont creuses alors que les croix hosannières sont pleines et toujours surmontées d’une croix. Comment sont-elles faites : Petit édicule de pierre, une colonne creuse ajourée d’une fenêtre au sommet, façonnée, élancée où l’on plaçait un fanal allumé pour marquer pendant la nuit l’emplacement d’un cimetière. Les plus petites mesurent entre 5 et 8 mètres. La plus haute est celle de Saint Pierre d’Oléron qui mesure 20 mètres. Cette petite tour possède une entrée fermée par une porte basse, surmontée d’un espace ajouré. La lumière se trouve à l’intérieur. Pour les plus larges, on montait par un escalier à vis situé dans le fût de la colonne, jusqu’à l’espace ouvert où l’on plaçait la lumière, qu’on allumait dès la nuit tombante. La lumière devant être visible de loin. Dans les plus étroites était disposé à l’intérieur du fût un système de poulies et de cordes qui permettaient de hisser la lampe jusqu’au sommet. L’origine des lanternes reste encore un mystère. A ce jour aucune réponse satisfaisante n’a été apportée. Certains ont vu en elles, des phares destinés à guider les voyageurs. D’autres qu’elles indiquaient les cimetières qu’il valait mieux éviter la nuit. Certaines légendes disent que les lanternes permettaient aux morts qui quittaient leur tombe pour une balade nocturne, de les retrouver sans peine avant le lever du jour.
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Certains historiens plus sérieux pensent aussi que ces curieuses tours qui