Le bonheur
Bonheur : heur= la circonstance, bonheur= bonne circonstance (Descartes, Lettre à Elizabeth)
C’est un trait du hasard, de la fortune. Le moment ou la chance nous sourit. Le bonheur dépend des conditions intérieures et extérieures. Le Bonheur, c’est l’état de l’individu qui atteint la plénitude et la coincidence avec lui-meme et avec le monde.
Le bonheur est lié au temps : il est censé ne pas être pour le présent : je le pose donc comme accessible mais impossible pour l’instant. Si je dis que quelque chose est inaccessible, ça veut dire que quelque part je le pose, c’est une existence conceptuelle. -d’après Pascal, on éprouve le bonheur comme n ‘étant jamais là. Il semble dépendre du passé ou du futur. Pascal se demande si il y a un présent. A ce moment là le présent serait une transition.
Si nous rappelons le passé, nous le vivons comme un moment de bonheur perdu. Pour Pascal c’est important de vivre dans le présent, c’est prudent. Car ce n’est qu’au présent que l’on peut poser les jalons du futur. C’est la PRUDENCE.
Mais le présent, le plus souvent, ne correspond pas à ce que nous attendons, ne correspond pas à notre désir. On ne veut pas affronter la réalité. Tant que nous ne considérons pas que l’avenir n’est pas notre fin alors nous ne serons pas heureux.
-d’après St Augustin, il n’y a que le présent du passé, si je repense au passé, je fais revenir le le présent du présent le présent du futur passé au présent, mais sans les affects. Pathologie.
-Autre conception : le temps circulaire. Le temps circule en circularité. -temps froissé : Serres
-Kant (Métaphysique des mœurs) : nous pouvons devenir autonome, c’est à dire se donner à