Le bonheur
A - Le bonheur collectif ne semble jamais avoir été atteint.
Le sentiment de bien-être peut être mesuré. Il s’avère que telle augmentation de richesse et de confort entraine une hausse de ce sentiment mais elle reste momentanée. Le confort matériel est certainement une condition du sentiment de bien-être mais cela reste un critère relatif.
Globalement dans l’histoire humaine jamais une société n’a su maîtriser son environnement pour assurer de manière stable sa subsistance et en même s’organiser de manière à ce qu’aucun des membres de la société ne puisse avoir le sentiment d’être exploité.
A vrai dire aucune société ne maîtrise pleinement les événements et les circonstances. Le bonheur ne semble pas dépendre d’une action collective. Ceux qui ont prétendu maîtriser l’histoire et l’organisation sociale ont au final produit les pires régimes politiques, ceux qu’on appelle totalitaire et ont généré plus que d’autres la souffrance et le malheur.
B - Aucun enfant n’est absolument protégé du malheur.
A une échelle plus réduite qui est celle de la famille Freud remarque que personne n’échappe à la névrose. Autrement dit tous les enfants à un moment donné ou à un autre ont été traumatisés plus ou moins gravement. Il est vrai que l’amour des parents ne sauraient être idéal et que même s’ils pouvaient donner un tel amour, des circonstances indépendantes de leur volonté n’en traumatiseront pas moins leur enfant.
C - Certains malheurs sont irréversibles.
A vrai dire on doit reconnaître que dès le ventre de notre mère nous pouvons subir des agressions et que dès notre naissance des circonstances vont montrer la fragilité du corps, l’instabilité des émotions, la frustration des désirs. Certes il y a peut-être des thérapies pour dépasser nos traumatismes mais encore faut-il qu’elles soient à notre portée. Nous devons admettre que nous décidons pas tous des circonstances qui pourraient au final nous permettre de rechercher le