Le bonheur
L’argument « Il suffit de vouloir être heureux pour l’être. Celui qui fait tout pour atteindre son but réussit nécessairement. » ne convient pas, car il affirme que rien d’autre que la volonté n’est requis pour être heureux mais l’idée directrice proposée ne va pas aussi loin puisqu’elle se contente d’affirmer que la volonté d’être heureux est indispensable même si à côté d’autres conditions doivent être ajoutées. Donc l’argument a) n’est pas un argument correspondant à la thèse.
« Être heureux, c’est une question de chance. J’ai beau vouloir être heureux ; cela ne détermine pas les conditions heureuses ou malheureuses de mon existence. » cet argument n’est pas en accord avec l’idée directrice, car il affirme que le bonheur est dû au hasard, que la volonté n’a aucun impact sur les conditions heureuses sauf que dans la thèse il n’est pas question de la situation heureuse de son existence mais du bonheur lui-même.
L’argument correspondant ici est « Il est nécessaire de vouloir être heureux pour l’être. Sans cela, je risque de laisser passer les occasions d’un bonheur qui se trouve à portée de moi. » car il reprend l’idée de la thèse qui affirme que sans volonté le bonheur ne peut s’obtenir, et que sans cette volonté, il est possible de ne pas réussir à être heureux ; donc le bonheur s’obtient, certes, par la volonté, mais aussi par d’autres facteurs.
Exercice 3 page 231 « En idéalisant le bonheur, je construis un monde d’illusions qui me permet de supporter les difficultés de l’existence. » cette proposition n’est pas un argument convenant, il repose sur les confusions entre « idéal », l’idéal de bonheur dans la thèse, et « illusions » qui ici est égal au bonheur. En partant de l’idée que le bonheur est égal à l’idéal, on a peu à peu tordu ce terme afin d’en arriver à ce que le bonheur soit égal à l’illusion, en en arrivant là, cet argument a trahi l’idée directrice.
L’argument b) « En poursuivant le bonheur, j’oublie de considérer