le bonheur
(1736), et un extrait des Rêveries du promeneur solitaire : la cinquième promenade de Rousseau(1776-1778). Chacun de ces textes à une visée argumentative : les auteurs défendent leurs propres conceptions du bonheur. Nous allons voir comment chaque auteur définit le bonheur et quel procédé argumentatif utilise-t-il.Dans son essai, Blaise Pascal, qui est un philosophe du XVIIe siècle connu pour ses opinions jansénistes, cherche à convaincre le lecteur que bonheur et foi sont indissociables.Pour cela, l'auteur utilise une argumentation directe : il formule une vérité générale abstraite « Tous les hommes recherchent être heureux » qui est illustrée par de nombreux exemples concrets : « Ce qui fait que les uns vont à la guerre, et que les autres n' y vont pas est ce même désir (...) » On constate également que l'auteur utilise la rhétorique persuasive,comme l'accumulation : « tous se plaignent, princes sujets, nobles, roturiers, vieux, jeunes,forts, faibles, savants, ignorants, sains, malades de tous pays » qui montre l insatisfaction des hommes. Pour convaincre son lecteur, Pascal utilise ici une construction logique « Tous les hommes recherchent le bonheur » or ils ne le trouvent jamais « sans la foi » donc il faut croire pour être heureux. Enfin, Pascal interpelle le lecteur à l'aide du pronom «nous», qui est associé à une question rhétorique, ce qui sonne comme un appel à la réflexion : "Qu'est-ce que nous crie cette avidité et cette impuissance... ? ».Ce procédé d'argumentation oppose celui de
La Fontaine.En effet, dans sa fable, La Fontaine choisit une argumentation indirecte que constitue l'apologue. C'est un récit symbolique qui se termine par une morale à l'aide de laquelle l'auteur développe sa conception du bonheur. Selon l auteur, la conception du bonheur est un