Le bourgeois gentilhomme
Il courtise Dorimène, amenée sous son toit par son amant, un comte autoritaire, qui entend bien profiter de la naïveté de M. Jourdain et de Dorimène.
Sa femme et Nicole, sa servante, se moquent de lui, puis s'inquiètent de le voir aussi envieux, et tentent de le ramener à la réalité du prochain mariage de sa fille Lucile avec Cléonte. Mais ce dernier n'étant pas gentilhomme, M. Jourdain refuse cette union.
Cléonte décide alors d'entrer dans le jeu des rêves de noblesse de M. Jourdain, et avec l'aide de son valet Covielle, il se fait passer pour le fils du Grand Turc. Il obtient ainsi le consentement de M. Jourdain, qui se croit parvenu à la plus haute noblesse après avoir été promu « Mamamouchi » lors d'une cérémonie turque burlesque organisée par les complices de Covielle.
Personnages[modifier]
M. Jourdain est un personnage créé et joué par Molière lui-même. C'est le personnage principal du récit, il est l'étudiant en « gentilhommerie », amoureux de la marquise Dorimène. M. Jourdain est un personnage unique dans l'ensemble de l'œuvre de Molière ; il représente une vie imaginaire. Il aime les flatteries nobiliaires et y croit, aspirant à devenir gentilhomme. Il est vaniteux, naïf et capricieux.
Mme Jourdain est, dans l'ensemble des personnages féminins de Molière, une figure singulière. Elle apparaît dans peu de scènes de la comédie, et quand cela arrive, c'est toujours pour s'opposer à son mari soit en face, soit par des coups bas. C'est le personnage le plus « vieux jeu » de la pièce, mais elle n'est jamais ridiculisée et a quand même joué un rôle d'intrigante envers monsieur Jourdain à la fin de l'histoire.
Lucile