Le bras coupé
En premier lieu, on remarque que Minji-Mendam est un trappeur sédentaire indépendant, qui veut dire qu’il chasse en solitaire et qu’il vend ses peaux à son propre compte. En référence à cette citation : « Minj-Mendam est trappeur et libre. Il ne travaille pour personne d’autres que pour Minji-mendam. Au printemps, Mendam vendra ses fourrures et il te paiera. ». On perçoit dans ses paroles la fierté et l’orgueil que Mendam a en lui. Le fait que McIntosh lui ai demandé de travailler pour lui était une insulte pour le trappeur car c’est comme si le marchant le dévalorise et le traite comme une race inférieur. On constate aussi qu’il y a un champ lexical qui appartient au sentiment de la colère, « froid », « fermé », «fierté presque arrogante », « regard durcit », lorsque McIntosh dit au trappeur de travailler pour lui, pour qu’il rembourse les dettes de sa femme. On comprend que mendam ne recoit jamais d’ordres de qui que ce soit, et surtout pas d’un anglais.
En deuxième lieu, on peut lire que Mendam est fidèle à lui-même et est ancré à ses valeurs. Suite à cette citation : « Pendant un moment, il eut envie de voir le spectacle de ces hommes qui perdaient toute dignité dès qu’ils entraient à cet endroit. Il ne voulait pas regretter de