Le bruitage au theatre
« Des bruitages au chant : la dimension sonore du spectacle dramatique au XVIIe siècle » Bénédicte Louvat
L'Annuaire théâtral : revue québécoise d’études théâtrales, n° 22, 1997, p. 129-146.
Pour citer la version numérique de cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/041334ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir.
Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI http://www.erudit.org/documentation/eruditPolitiqueUtilisation.pdf
Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à
Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : erudit@umontreal.ca
Document téléchargé le 20 October 2010 07:06
LA DIMENSION SONORE DU SPECTACLE DRAMATIQUE AU XVIIe SIÈCLE
129
Bénédicte Louvat
Université Paris lll-Sorbonne Nouvelle
Des bruitages au chant : la dimension sonore du spectacle dramatique au xvue siècle
L
e texte de théâtre ne prend corps que dans sa mise en scène et dans sa mise en voix. La vocation scénique du texte dramatique est sa spécificité propre, et permet de le distinguer de tout autre texte littéraire. Non plus que n'importe quel autre théâtre, celui du XVIIe siècle n'est un théâtre à lire : la publication des pièces est toujours postérieure à leur représentation, et la représentation elle-même fait souvent suite à une lecture semi-publique de l'œuvre par son auteur. Grimarest, auteur en 1708 d'un Traité du récitatif dans la lecture, dans l'action publique, dans la déclamation et dans le chant, la définit ainsi : «