Le but d’une dernière page de roman est-il uniquement de donner un dénouement à l’histoire ?
Un roman peut-être fictif ou inspiré de faits réels... il peut être fantastique, policier ou même une biographie. Le roman est un long récit qui a été traversé par de nombreux mouvements littéraires comme le romantisme ou le naturalisme respectivement à la première et à la deuxième moitié du XIXème siècle. On possède un groupement de textes relatant la fin de romans qui sont : La Peste d’Albert Camus publié en 1947, Une Vie de Guy de Maupassant publié en 1883, Germinal d’Emile Zola publié en 1885, Regain de Jean Giono publié en 1930 et La Condition humaine d’André Malraux publié en 1933. Le but d’une dernière page de roman est-il uniquement de donner un dénouement à l’histoire ? Dans cette optique, nous verrons d’abord comment la dernière page de roman donne un dénouement à l’histoire et comment une morale peut être donnée. Puis nous étudierons comment une ouverture peut-être donnée dans la dernière page de roman.
Le dénouement d’un roman apparaît généralement à la dernière page d’un roman et intervient après des péripéties et une chute. Dans Une Vie, Maupassant, écrivain naturaliste, écrit le dénouement à la dernière page avec Jeanne, une femme ayant souffert dans la vie, obtenant enfin le bonheur avec l’accueil de sa petite fille. Dans Regain, Panturle réussit à donner une chance au village de renaître grâce à l’agriculture et l’arrivée de son enfant. On peut aussi citer Les Misérables de Victor Hugo qui est un auteur romantique. Grâce à ces œuvres, on peut voir qu’un dénouement peut être heureux.
Un dénouement peut être aussi malheureux comme dans La Condition humaine où la mort d’un homme, Kyo, cause la perte du désir de concevoir un enfant à sa femme et provoque chez son père un désir de vengeance. Dans La Peste, on a un contraste entre la ville finissant heureuse et le héros, le docteur Rieux, affaibli par la perte et la mort de ses êtres chers. Il devient une