Le béton léger
Le contrôle bien compris
Habituellement, le mot contrôle marque essentiellement l’action à posteriori. Il y a lieu dans ce cas, de considérer le mot selon sa signification purement contractuelle, c’est-à-dire dans le sens du respect d’un contrat. Ce genre de contrôle demeure, bien entendu, nécessaire pour imposer ou pour s’imposer une certaine rigueur; la peur du gendarme procure encore un assez bon seuil de garantie quant à la qualité. Malgré la richesse du vocabulaire français, il semble qu’un mot nous fasse défaut et pas seulement dans notre profession d’ailleurs ; il devrait définir l’action de recherche constamment un niveau de qualité plus élève ou tout au mois satisfaisant. En poursuivant le raisonnement, on est conduit assez rapidement à une notion
D’autocontrôle dans L’Entreprise et plus généralement à une volonté de chacun de faire le maximum pour l’obtention d’une qualité plus grand dans la construction du béton, notamment en ce qui concerne le bâtiment.
Nécessité d’un contrôle accepté par tous
Le contrôle des opérations sur un chantier est une nécessité. Il procure des avantages pour le Maître de l’Ouvrage et le Maître d’œuvre par la connaissance des matériaux employés, par la régularité de fabrication et de mise en oeuvre, par des coefficients de sécurité plus réels que théoriques. Le principe de l’autocontrôle est de plus en plus admis. Cependant, deux obstacles subsistent : • Le premier est plutôt d’ordre psychologique : la notion même de contrôle, fut-ce l’autocontrôle constitue une certaine gère. • Le second concerne le coût des opérations de contrôle qui n’est même parfois qu’un prétexte. Signalons pourtant que le prix du contrôle devrait être comparé au coût des conséquences de son absence. D’une façon générale, il ne faut pas que les différentes opérations de contrôles servent à amasser des résultats en vue d’un litige ou d’un contentieux possible, mais bien plutôt qu’elles interviennent