Le carême et le ramadan
I. La laïcité à l’école
En 2003, le président de la République a mis en place une Commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre du principe de laïcité. Les travaux de la Commission ont conduit à l’adoption de la loi du 15 mars 2004 encadrant, selon le principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics. Cette loi ne s’oppose pas aux religions mais permet de lutter contre des manifestations identitaires qui remettent en question les libertés individuelles, et qui entraineraient un communautarisme. Ainsi, la kippa des les juifs est considérée comme un symbole ostentatoire et donc interdite à l’école publique. Par ailleurs, le port de la kippa est d’avantage un signe d’appartenance communautaire qu’un acte religieux. Le port du foulard pour les élèves musulmanes est également interdit. Cette loi interdit de porter les signes ostensibles, visibles et portés dans l'intention d'être vus, c'est-à-dire manifestant non plus l'appartenance à une religion mais ayant une dimension politique, tandis que les symboles discrets tels que les petites croix, étoiles de David, ou mains de Fatima sont permis. Avant cette loi, un arrêt du Conseil d'État laissait aux chefs d'établissement la responsabilité de statuer sur la question.
La laïcité est un principe de premier ordre au sein de l’école publique, qui est le lieu de transmission des valeurs, où toute une génération d’enfants d’origines sociale et culturelle diverses se retrouvent ensemble,
L’école publique n’a pas pour vocation d’exclure des élèves, au contraire, elle se doit de les accueillir tous. C’est pourquoi une règle particulière ne peut prévaloir sur la loi commune en terme de reilgion. Donc les différentes religions interrogent l’école sur la façon de maintenir la cohésion entre des élèves de religions différentes ; or c’est un objet de la laïcité. Cependant malgré