Le cerveau bilingue
Le problème de l’origine du langage et des différentes langues est difficile à résoudre, parce qu’il est intimement lié aux origines de l’homme lui-même. Le langage humain, qui est la faculté propre à l’homme d’exprimer ou de communiquer sa pensée par un système de signes vocaux (parole) ou graphiques (écriture) peut être inné ou appris. Dans le domaine de la psycholinguistique, nous voyons que l'acquisition de la langue maternelle (L1) qui nécessite la fixation d'un paramètre à une seule valeur chez l’enfant, modifie radicalement son cerveau grâce à une sorte de rupture de symétrie, afin qu'en fin de compte, il s’accorde d’une façon exquise à une/cette langue, mais les thèses scientifiques sur le développement de l’appareil phonatoire et l’apparition du langage chez le genre humain nous montre qu’il est possible pour un homme d’avoir la capacité de parler plus de deux langues.
Au sein d'une telle approche, on pourra se demander ce qui se passe lorsque l'acquisition d'une L1 nécessite la fixation d'un paramètre à une seule valeur, alors que l'acquisition au large d'un deuxième langage (L2) requiert une valeur différente pour le même paramètre ? Et lorsqu’on parvient à acquérir cette deuxième, comment le cerveau humain les représente-t-il ? Autrement dit, comment le cerveau humain filtre-t-il ces deux langues ?
C’est le but de notre recherche de présenter une revue de la littérature sur les modèles de neurolinguistiques qui ont été proposés comme une explication de la coexistence de plusieurs langues dans un cerveau. Pour ce faire, nous nous proposerons de poursuivre cette recherche dans trois (3) parties. Dans la première partie, il sera question pour nous de présenter les approches définitionnelles et conceptuelles tirées de l’encyclopédie universalise. Dans la seconde partie consacrée à la représentation du langage dans le cerveau humain, nous essaierons de présenter les neurolinguistiques du bilinguisme et donner des réponses à certaines