Le chapron et la poularde
=> construit sur un dialogue entre 2 volatiles.
=> éloge des philosophes qui ne mangent pas de chair animale.
=> critique indirecte des religions qui cachent des "crimes" envers les animaux.
L1 à 40
I) une fable à l'apparence d'un dialogue
1)parodie du dialogue philosophique : les personnages sont des animaux qui parlent.
=> décalage : la condition des volatiles sacrifiés est opposée au ton soutenu ( ligne 22 : termes pompeux et périphrases)
=> oraison funèbre
=> le fond du discours ne fait que l'éloge de la nourriture.
Les personnages sont 2 stéréotypes opposés la poularde : précieuse, mondaine. (exclamation, exagération, hyperbole, lignes 21-22-23-24-25) le chapron est plus sûr de lui : il accepte sa condition et parle de sa mort avec un détachement. Ses prises de parole sont plus développées et plus longues. Il a le savoir et va l'expliquer à la poularde (l 17-18). C'est un philosophe stoïque qui a appris à maîtriser la souffrance. Il excelle dans l'oraison : il sait parler. (l 21-22 : il conclut, il fait une oraison funèbre, raconte des péripéties jusqu'à sa mort. Érudition l 33; ton assurant l 15; condescendance l 25 : non, m'amie.
=> parodie entre maître et valet. La poule ignore et le chapron explique et informe. La poule réagit sur l'affectivité et pose des questions le chapron généralise et donne des réponses.
2) scène de comédie avec les didascalies intégrant les répliques enchaînement rythmé, logique des répliques. L 14 Q surprise, l 24. théâtre : tragédie car les protagonistes sont confrontés à une fin imminente qu'ils ne peuvent qu'affronter. Animaux parlant = registre comique.
Comme dans une fable traditionnelle, les animaux servent à observer et à juger. Ils sont présentés à l'étalon animale ( l31 : bipède, espèce).Insultés, barbares, monstres
=> peuple barbare = animaux civilisés