Le_Chariot_D urgences
La prise en charge des urgences vitales, hors des services spécialisés, apparaît souvent comme des expériences pénibles et traumatisantes pour le personnel des unités de soins, car il est difficile d’avoir une réponse adaptée à un problème rencontré occasionnellement. C’est pour cela, qu’une organisation sans faille et une bonne connaissance du chariot d’urgence permet de minimiser notablement ces situations de stress.
Dans chaque service, un chariot d’ urgences doit être disponible à tout instant. Il est nécessaire et indispensable. La gravité des situations engageant le pronostic vital
(arrêt respiratoire ou circulatoire) ne permet pas d’approximation :
Il faut pouvoir agir sans délai
Chacun prend sa place et va connaître son rôle.
Pour pouvoir agir vite, il faut à la base, une bonne organisation et que le matériel soit tout à fait adapté.
Critères du chariot d’urgences
Il ne doit pas être utilisé dans la vie courante du service
Son emplacement est connu de tous : cela implique la nécessité d’une information organisée, pour tous les nouveaux personnels (sans restriction), et pour toutes les nouveautés.
L’information doit être complétée par un planning d’entretien et un enseignement lié à ce matériel
Il est mobile (donc facile à déplacer) et commode d’accès
Il a une dotation de base (« point trop n’en faut ») et il est autonome (matériels sur batterie, obus d’oxygène, générateur de vide pour les locaux démunis)
Il doit être le plus possible ergonomique et rationnel (facilitant l’intervention de personnels extérieurs au service)
Il est dans certain cas adapté au service (cardiologie, ORL, stomatologie…)
Un chariot d’urgences rationnel
L’ergonomie idéale ne peut être réalisée que si elle est standardisée à l’échelle de tout un établissement (exemple : au CHRO La Source, les 11 salles des deux blocs opératoires sont équipées des mêmes chariots d’anesthésie structurés de la même manière).
Dans les cas,